Université Mohammed V Rabat, FSJES – Agdal, Master des Sciences Economiques.

Influence de la politique monétaire sur le taux long : Quelques évidences empiriques, cas du Maroc

EL FAIZ Zakaria*  et  ZIANI Manal*

Résumé: Dans un environnement économique incertain, les taux d’intérêt longs se trouvent très volatiles et leur sensibilité par rapport aux taux courts apparait encore mitigée. Le but de notre travail de recherche est d’analyser cette relation et d’évaluer l’impact de la politique monétaire sur les taux longs tout en envisageant le Maroc comme cas d’application. Pour ce faire, on a utilisé un New Keynesian Model (NKM) augmenté de la structure par terme des taux d’intérêt estimé par la méthode bayésienne sur les données trimestrielles de la période 2004-2015. Le résultat obtenu montre que le taux long augmente suite à une augmentation du taux court ce qui nous permet ainsi de conclure que la politique monétaire au Maroc arrive à influencer les taux d’intérêt à long terme.
Mots clés : Modèle NKM, Politique monétaire, Taux long, Structure par terme
Classification JEL : E12, E52, E43, E30.

Abstract: In an uncertain economic environment, long-term interest rates appear to be highly volatile and their sensitivity towards short-term interest rates appears to be still ambiguous. The aim of this work is to analyze this relationship, and to evaluate the impact of short-term interest rate on long-term interest rate in Morocco. We used a New Keynesian Model augmented with the term structure of interest rates, estimated with Bayesian methods on quarterly data for the period 2004-2015. The result shows that long-term interest rate increases in response to an increase in short term interest rate, which signifies that monetary policy in Morocco has the ability to influence long-term interest rates.
Key words: NKM Model, Monetary Policy, long-term interest rates, term structure
JEL Classification: E12, E52, E43, E30. 


Pour citer ce papier : EL FAIZ, Zakaria & ZIANI, Manal, 2016. "Influence de la politique monétaire sur le taux long Quelques évidences empiriques, cas du Maroc," MPRA Paper 72817, University Library of Munich, Germany.

Pour télécharger ce papier : https://ideas.repec.org/p/pra/mprapa/72817.html

Zakaria EL FAIZ sur ideas : https://ideas.repec.org/f/pel235.html
Zakaria E LFAIZ sur Academia : https://fsjes.academia.edu/ZakariaELFaiz

Ce document est un Mémoire de fin d'études, soutenu en juillet 2016 pour l’obtention du Master des Sciences économique de la FSJES-Agdal. Nous remercions nos encadrants : Pr. Tounsi Said, Lahcen Oulhaj, Idriss EL Abbassi et Lahlou Kamal (Bank Al-Maghrib) pour leurs suggestions et orientations.

* Etudiants en Master des Sciences Economiques, Univ. Mohammed 5 Rabat, FSJES-Agdal.



Principales tendance en méthodologie de la science économique.
De : Maurice LAGUEUX
Par : EL FAIZ Zakaria
L'analyse profonde dans la méthodologie des sciences sociales et de la science économique en particulier pourra nous induire dans l’ambiguïté, et même des fois dans des contradictions. Mais une lecture historique avec une maitrise de l’épistémologie économique et outils scientifique nécessaire pour faire ce genre d’analyse, nous aidera à comprendre les raisons de divergence et de convergence dans la conception de la science économique. La problématique fondamentale que nous présente l’auteur de l’article se présente comme suit : Quel sont les principales tendances méthodologiques de la science économique ? Et comment ces changements ont été produits pour le passage d’une approche purement déductive à une approche empirique ?
Pour répondre à cette question, une distinction a été faite entre démarche rigoureuse et démarche empirique. Cette distinction est fondamentale dans le sens où elle définit le cadre méthodologique et le caractère de la science, où chaque science des méthodes différents pour déduire des résultats valables et universelles. La science économique est une science qui présente une particularité, où la question de la méthodologie ne trouve pas une unanimité entre l’ensemble des économistes. Certain économistes comme Fritz Machlup et Knight Frank, défendaient l’approche rigoureuse et axiomatique de la méthode en science économique (l’approche hypothético-déductive), tandis que Terence W. Hutchison et Lionel Robbins défendait une approche empirique similaire à celle utiliser dans physique, où ils voulaient aboutir à une physique sociale (approche empirique). La convergence entre ces deux approches se manifeste dans l’approche positive introduite par Milton Friedman pendant les années 50, où il a essayé de faire un bridge entre l’empirisme et l’apriorisme (Friedman M., The methodology of Positive Economics, 1953).
Ce débat a produit dans la société économique une question épistémologique profonde. De ce fait certain auteurs, comme le fait implicitement Maurice Lagueux, marque une rupture épistémologique qui distingue entre l’hypothético-déductif d’un côté et l’inductif de l’autre côté.
Maurice LAGUEUX


Synthèse de l'article : La science économique : normes ou lois ?
De : Simon VIRELY
Par : EL FAIZ Zakaria
Plusieurs sont les auteurs qui ont discutés le sujet de la scientificité de la science économique, le plus célèbres c’est J. S. Mill, qui a donné le caractère déductif à cette science, contrairement à sa méthode inductive. La science économique est donc, une science qui se base sur l’abduction, et dont les fondements restent purement axiomatiques. Cette approche a affaiblie la construction scientifique de la science économique, qui l’a réduit en une simple abstraction qui refuse l’expérimentation et la vérification des hypothèses et axiomes énoncés. Ce manque de structure falsifiable a aussi raté à la science économique les critères de démarcation poppérien, et qui a rendu toute l’approche une approche aveugle qui remet la cause des crises non à la théorie, mais au comportement psychologique et morale des individus.
Ainsi, l’individualisme méthodologie et la rationalité pure des agents et cette approche axiomatique, ont restreints la science économique en un ensemble de normes simplificatrices de la réalité, et où l’ensemble des lois sont déduites par un simple enchainement logique non vérifiable, qui a impliqué ce qu’a appelé l’auteur la théorie a raison, les faits ont tort. De ce fait, la théorie (le raisonnement assuré par le théoricien) est toujours juste de point de vue construction, mais les contradictions produites par les faits ne sont pas interne.
Par conséquent, l’auteur critique l’approche néoclassique dans son incapacité à produire des lois vérifiable et démontrable par l’expérience, et accuse la théorie économique dans son caractère normatif.

Photo: Illustration Christian Tiffet

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